Comment mettre en œuvre un accompagnement social efficace auprès des gens du voyage, confrontés à un phénomène de paupérisation et de marginalisation ? Comment intégrer ces familles dans les dispositifs d'aide existants, tout en respectant leur culture, basée entre autres sur l'habitat en caravanes - qui ne signifie pas forcément itinérance - et sur un mode de vie reposant entièrement sur la famille et sur le groupe, lequel, de ce fait, est coupé du reste de la population ? Il n'existe pas de réponse unique à ces questions, car la politique sociale des départements en ce domaine n'est pas uniforme. En outre, l'histoire et la sociologie des gens du voyage revêtent des réalités très différentes d'un groupe à un autre.
Dans l'Essonne, en tout cas, un suivi social en profondeur a été mis en place, et ce depuis plusieurs années, auprès d'un groupe social de Yéniches sédentarisés. Il concerne 109 personnes, soit 32 ménages et 9 groupes familiau
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