Après la décision du ministère de la Santé de rendre progressivement disponibles, en officine, les antirétroviraux délivrés aux personnes contaminées par le VIH (1), Arcat-sida se félicite mais reste inquiète en ce qui concerne l'information des pharmaciens. En effet, selon elle, une simple fiche d'information est inadaptée pour ces « traitements lourds et contraignants ». En outre, elle regrette « qu'aucune disposition n`ait été prise pour établir une coordination d'activité entre l'hôpital et la ville » en vue de la délivrance de ces médicaments.
Même son de cloche du côté d'Aides (2) où l'on déplore « l'absence d'une réflexion globale » sur le rôle des médecins généralistes, en particulier sur la possibilité pour certains d'entre eux de prescrire un traitement antirétroviral « en première intention ». Par ailleurs, l'association s'interroge sur la situation des personnes sans droits ouverts à la sécurité sociale et qui doivent recourir à l'aide médicale. Une procédure qui « ne permettra pas, dans de nombreux cas, de répondre à l'urgence des situations lorsque l'on connaît les lenteurs administratives pour l'instructi
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