« Personne n'a jamais réussi à se passer des CCAS. » Le ton est donné par Alain Darles, historien. Après 200 ans d'existence, les successeurs des bureaux de bienfaisance que sont les centres communaux d'action sociale (CCAS) restent indispensables. Mais ils sont aussi les révélateurs un peu gênants des lacunes de notre système de protection sociale, impuissants à faire disparaître et à soulager la grande pauvreté. Le colloque célébrant le bicentenaire de ces institutions, organisé par l'Union nationale des centres communaux d'action sociale de France (UNCCASF) et l'Association nationale des cadres communaux d'action sociale (ANCCAS), n'a d'ailleurs pas été le lieu d'un bilan satisfait (1). L'heure était plutôt à l'état des lieux et les débats ont révélé une situation de crise.
Comment gérer la massification des problèmes sociaux à l'échelle d'une commune, le CCAS se trouvant en quelque sorte en première ligne
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