Alors que François Bayrou, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a annoncé, en juin dernier, la création à la rentrée 1997 d'une allocation sociale d'études se substituant aux aides existantes (1), un rapport de Bernard Cieutat, conseiller à la Cour des comptes, chiffre avec précision le coût global des différentes aides sociales et fiscales dont ont bénéficié, en 1996, quelque 2 195 000 étudiants. Un montant total estimé à 26,6 milliards de francs.
Premières aides passées en revue, les bourses d'enseignement supérieur (2), qui ont bénéficié à 396 692 étudiants en 1995-1996 pour un montant de 6,3 milliards (363 075 bourses sur critères sociaux, dont 46 % à l'échelon le plus élevé, 20 491 aides individualisées exceptionnelles accordées aux étudiants redoublants ou en réorientation et 13 126 bourses sur critères universitaires). A ce montant, s'ajoutent 35 millions au titre des prêts d'honneur perçus par 2 788 étudiants ou encore 25 millions d'aides diverses (compléments de bourse, prise en charge des frais de transport des étudiants handicapés).
Deuxième poste conséquent, les a
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