Lancés le 9 février dernier, par des intellectuels et responsables syndicalistes et associatifs autour du sociologue Pierre Bourdieu, « les états généraux du mouvement social » se réuniront les 23 et 24 novembre à Paris (1). C'est ce qu'ont annoncé, le 12 novembre, plusieurs représentants réunis au sein du collectif d'animation (2). « Pluralistes, ouverts, décentralisés, sans exclusive, sans prétention au monopole », ces états généraux doivent permettre d'offrir « un cadre de confrontation entre les différentes composantes du mouvement social et les chercheurs », a indiqué le philosophe Henri Maler, l'un des promoteurs de cette manifestation. L'objectif pour les responsables étant de répondre à la question : « Dans quelle société voulons-nous vivre et voulons-nous que vivent nos enfants ? », posée par l'appel de février dernier qui a recueilli 4 500 signatures, et non pas « de ressusciter un cartel d'organisations », ni de « se substituer à l'action syndicale ». Organisés un an, jour pour jour, après le début du mouvement, ces états généraux devraient permettre aux 42 collectifs départementaux actuellement constit
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