« Les “jeunes en errance” défraient la chronique sociale. Pour eux se multiplient les déclarations indignées. Contre eux se dirigent les arrêtés municipaux anti-mendicité. A leur sujet se multiplient et s'empilent les dispositifs, colloques et publications. On a pourtant bien des difficultés à avoir une représentation rigoureuse de ceux que l'on nomme ainsi. Si les connaissances se précisent dans le domaine de la psychopathologie de l'errance (1), elles n'en sont qu'à l'état d'ébauche en termes de caractérisation globale d'un phénomène.
« Régulièrement on insiste sur l'amplification du problème. De fait, depuis le développement au milieu des années 80
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