C'est la première fois que Franck, 20 ans, vient à la Permanence d'accueil jeunes (PAJ) (1). Il vit depuis déjà plusieurs semaines à la rue. C'est un copain qui lui a parlé de cet endroit où l'on reçoit les jeunes en galère. Un peu méfiant, un peu intimidé, il accepte le café que lui propose Robert Bosque, l'un des deux éducateurs qui animent ce lieu. Celui-ci explique qu'ici chacun peut bénéficier d'un coup de main : s'asseoir un moment, parler, se laver, nettoyer ses vêtements ou laisser quelques affaires en dépôt. Les jeunes qui passent peuvent aussi, avec l'aide des travailleurs sociaux, trouver un endroit où manger et dormir ou encore se faire soigner. Enfin, ceux qui le souhaitent peuvent être mis en contact avec différentes structures (associations, services sociaux, CHRS) qui pourront, peut-être, les aider à s'en sortir. Mais pour l'instant, Franck ne dé
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