« Depuis dix ans, l'aide à domicile tend à se commercialiser », constatent les responsables de l'Union nationale d'aide à domicile en milieu rural (ADMR) (1), évoquant « l'accélération de la tendance en faveur de la solvabilisation de la demande ». Or, si le développement d'une logique de marché est parfaitement adapté aux personnes non fragilisées, à condition d'ailleurs de vaincre les blocages culturels et psychologiques, il a ses limites face aux publics fragilisés. Et là, « l'intervention des pouvoirs publics est indispensable pour réguler la prestation technique et la fonction sociale que représente l'aide aux personnes fragilisées », tiennent-ils à rappeler. Une régulation qui doit se faire, selon eux, par voie d'agrément, d'habilitation ou de conventionnement et l'exercice de contrôles. L'objectif étant d'identifier les prestataires « capables de garantir la qualité des intervenants et leur encadrement de prendre en compte les différentes dimensions de l'intervention, notamment celle d'accompagnement social de s'engager à ne pas laisser tomber les personnes en cas d'aggravation de leur fragilité ; de présenter des garant
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