Bien que faisant l'objet d'une reconnaissance constitutionnelle, force est de constater que le droit à la protection de la santé et le principe de la sauvegarde de la personne humaine, « qui constituent les deux fondements des droits de la personne malade », « sont rarement affirmés de manière positive mais découlent en fait des obligations et devoirs des professionnels de santé ». Et « leur application concrète mérite encore aujourd'hui vigilance », affirme d'emblée Claude Evin dans son rapport sur « Les droits de la personne malade », présenté au nom de la section des affaires sociales du Conseil économique et social (CES) (1).
Si « des avancées significatives » sont progressivement intervenues depuis une vingtaine d'années dans l'affirmation des droits de
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