« Le 1 % logement a perdu toute marge de manœuvre et ne pourra répondre pleinement aux besoins qui se profilent à l'horizon 1997-1998 », ont affirmé, le 29 mai, les responsables de ce secteur à l'occasion de la présentation du rapport statistique annuel de l'Agence nationale pour la participation des employeurs à l'effort de construction (Anpeec). Cette dégradation financière limitera ses capacités à soutenir, si nécessaire, un nouveau plan de relance du secteur, ont-ils encore ajouté, rappelant que si la mise en œuvre en 1994 de la convention signée entre l'Etat et les partenaires sociaux pour l'intervention du 1 % en faveur de l'accession à la propriété (1) ne s'est pas réalisée au détriment des investissements dans le locatif social, c'est parce que cet effort exceptionnel a été financé par la réserve des collecteurs. Or, « les organismes du 1 % n'ont plus de trésorerie, le système n'a plus de ressort », a estimé Etienne Guéna, président de l'Agence.
Cette mise en garde des responsables du 1 % logement intervient alors que le gouvernement s'apprêterait, selon eux, à opérer de nouvelles ponctions sur cette contribution à la charg
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