Ce dernier met en évidence la méconnaissance respective des mondes du psychiatrique et du médical, la différence de langage étant un obstacle permanent au dialogue et donc à la collaboration. Plus inquiétant encore, en raison d'ailleurs de « la relation complexe et difficile entre le psychiatre et le somaticien », la majorité des « psy » (2) ne se sentent guère encore concernés par le sida, manifestant généralement une indifférence, voire une inertie. Ainsi « les psychiatres éloignés des services de médecine, dans les centres hospitaliers spécialisés (CHS), ne savent pas faire appel au médecin somaticien ». Il est pourtant « devenu impossible aux psychiatres de secteur public d'igno
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