« Le projet encore mal défini de création d'agences régionales d'hospitalisation et certains scénarios imaginés [dans le cadre de la réforme de la protection sociale] aboutissent peu ou prou à une remise en cause de l'existence même des services déconcentrés », s'alarme le Syndicat national des inspecteurs des affaires sanitaires et sociales (1). Or, « une énième réorganisation administrative des services déconcentrés du ministère des Affaires sociales est une mauvaise réponse à un vrai problème, celui de la faiblesse des moyens de l'administration sociale, du déficit méthodologique et de l'insuffisance des outils d'analyse ». Alors que « la réforme courageuse consiste d'abord à asseoir la légitimité et l'autorité de l'administration sanitaire et sociale et à reconnaître la qualité de ses fonctionnaires », estime-t-il.
Dans un long argumentaire, le syndicat plaide ainsi pour le renforcement des DDASS et des DRASS, « situées au cœur des dispositifs de lutte contre l'exclusion ». Tout d'abord, il rappelle « l'articulation indispensable » des dispositifs sanitaires et sociaux. « On voit mal en effet, souligne-t-il, une agence,
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