« L'évolution de la population sans abri génère des problèmes nouveaux auxquels le Centre d'hébergement et d'accueil des personnes sans abri (Chapsa) n'a pas été préparé », déplore ainsi, d'emblée, l'inspection générale des affaires sociales (1). En effet, à une clientèle traditionnelle composée de clochards, se sont ajoutés de nombreux jeunes en difficulté « plus agressifs, plus exigeants, souvent détenteurs d'armes et davantage marqués par les pathologies comportementales ». Parallèlement, le nombre des étrangers a fortement augmenté pour atteindre, actuellement, 40 % des personnes accueillies dans l'établissement. Or, martèlent les rapporteurs, « cette évolution, qui n'est pas propre au Chapsa, se heurte, dans le cas de cette institution, à l'�
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