En 1987 à Lyon, les participants à la première rencontre nationale des maisons d'accueil des familles et amis de détenus étaient au nombre de 80. En 1991 à Nancy, lors du deuxième rendez-vous, on en comptait 150. Les 29 et 30 septembre derniers à Poitiers, ils étaient 350. Des chiffres qui n'ont l'air de rien mais qui, pour les membres de la Framafad (1), organisateurs de ces IIIe assises nationales, veulent dire beaucoup. « Les choses bougent, constate Olivier Mignot, président de la Framafad. L'idée qu'il faut faire quelque chose pour les familles de détenus commence à faire son chemin. » Le thème choisi cette année pour les débats est lui aussi significatif : « famille et incarcération ». « Lors de nos précédentes rencontres, nous avons surtout posé le problème de nos structures, explique Olivier Mignot. Là, n
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