Novembre 1993 : le premier SAMU social ouvrait ses portes à Paris sous l'impulsion de Xavier Emmanuelli, alors responsable de l'antenne médicale du Centre d'accueil et de soins hospitaliers de Nanterre (1). Une initiative relayée, dès octobre 1994, par le gouvernement Balladur. Lequel, dans le cadre de son plan d'urgence pour l'hiver, invitait les maires d'une trentaine de grandes agglomérations à mettre, eux aussi, en place des dispositifs mobiles d'aide aux sans-logis (2).
Depuis, une quinzaine de ces structures ont été installées un peu partout en France. Mi-juillet, six des huit départements d'Ile-de-France étaient équipés (Paris, Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis). De même que les villes d'Amiens, Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Strasbourg, Saint-Etienne et Toulouse. En outre, un certain nombre d'actions mobiles en direction des personn
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