Il ne suffit pas d’ouvrir des places supplémentaires, encore faut-il disposer des personnels d’accompagnement nécessaires à la mise à l’abri des personnes qui vivent à la rue. Dans un point presse, ce 19 mars, Julien Denormandie, ministre de la Cohésion des territoires, a fait part de cette difficile équation en période de pandémie.
Pour tenter d’y remédier, il a assuré que, dans les prochains jours, une plateforme serait mise en ligne afin que des bénévoles puissent proposer leur aide à des structures en manque de personnel et de volontaires. En outre, il mène des discussions avec les groupes hôteliers ou des promoteurs immobiliers afin d’ouvrir des places d’hébergement d’urgence supplémentaires, en particulier ce qu’il appelle des « centres de desserrement », visant à accueillir des personnes atteintes de symptômes ou diagnostiquées porteuses du coronavirus sans pour autant qu'elles nécessitent une hospitalisation.
Enfin, il a reconnu la difficulté de maintenir les maraudes dans la rue, tout en les jugeant toujours nécessaires. D’autant que, a-t-il mentionné, puisque aucun couvre-feu n’existe en France, les personnes sans domicile ne pourront être obligées à intégrer un centre d’hébergement.