Deux ans après la promulgation de la loi de lutte contre le système prostitutionnel, Médecins du monde et onze associations alertent sur les effets pervers d’une loi censée inverser la charge pénale et renforcer la protection des prostituées.
"Des droits fondamentaux bafoués au quotidien" : tel serait le résultat, deux ans après la mise en place de la loi de lutte contre le système prostitutionnel, selon Médecins du monde et onze associations de soutien aux travailleurs du sexe. Cette loi, qui met fin au délit de racolage, criminalise le client et propose aux prostituées un soutien à la reconversion à travers des "parcours de sortie", n’aurait pas permis d’"inverser la charge pénale" qui pèse toujours, selon eux, sur les prostituées.Lors d’une conférence de presse, organisée jeudi 12 avril, l’association et onze autres collectifs ont présenté les conclusions de l’enquête sur l’impact de la loi, dirigée par Hélène le Bail, chercheuse…
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