Elles ont connu la faim, la violence, la rue, la précarité… Et la cuisine est le tremplin qui leur a permis de s’émanciper. A La cantine des femmes battantes, toutes celles qui passent derrière les fourneaux sont immmigrées, à l’instar de Mariame, Meïté et Fatou, les trois fondatrices de ce projet qui a vu le jour voilà cinq ans.
Avant que naisse cette cantine, il y avait le collectif Attiéké. Localisé à Saint-Denis, il apportait une aide administrative et matérielle aux familles exilées. Fatou, qui en faisait partie, cuisinait parfois pour le collectif. Un goût des bons petits plats mijotés que partageaient aussi ses deux complices rencontrées dans le même squat. De là est venue l’idée de créer un service de traiteur spécialisé dans la cuisine traditionnelle d’Afrique de l’Ouest avec l’objectif d’y accueillir des femmes dans la même situation qu’elles. « On ne leur donnait pas voix au chapitre alors, pour s�
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