Lorsqu’ils sont confrontés aux révélations d’un enfant concernant des violences sexuelles, les professionnels de l’ASE (aide sociale à l’enfance) ou de la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse) peuvent être désarmés : comment les signaler de façon appropriée ? En fait, leur rôle est clairement circonscrit : même en cas de suspicion, les travailleurs sociaux sont tenus de faire connaître ce qu’ils savent.
L’information préoccupante – premier niveau d’alerte en cas de danger ou de risque de danger – ou le signalement – deuxième niveau d’alerte en cas de danger imminent et urgent comme la maltraitance – constituent les deux recours possibles. Mais soyez vigilant : il s’agit uniquement de rapporter vos inquiétudes et les éléments dont vous disposez. Vérifier les dires ou apporter des preuves, désigner l’auteur ou qualifier juridiquement les faits n’est pas de votre ressort. Afin de s’éviter toute sanction disciplinaire et d’assurer une mise à l’abri efficace du mineur en danger, quelques principes s’imposent.Quelles informations donner ?D’abord, vous devez faire figurer l’identité des différents protagonistes : état civil et adresse du professionnel…
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