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« Protéger les sans-abri n’est pas une fin en soi »

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Edouard Gardella

Chargé de recherche au CNRS (LIER-FYT/CNRS-EHESS), Edouard Gardella publie La solidarité individualiste. L’assistance moderne aux sans-abri et ses pathologies (éd. Economica, 2023).

Crédit photo DR
Dans son dernier ouvrage, le sociologue Edouard Gardella analyse les règles que s’efforcent de suivre les travailleurs sociaux venant en aide aux sans-abri. Loin de s’en tenir à une relation asymétrique marquée par le seul devoir de protection, ils tendent à lui substituer une « solidarité individualiste », faite d’un idéal égalitaire.
Actualités sociales hebdomadaires - L’assistance aux sans-abri relève, dites-vous, d’une « solidarité indivi­dualiste ». Qu’entendez-vous par là ?

Edouard Gardella : On pourrait concevoir cette expression comme une contradiction : la solidarité s’opposerait à l’individualisme, compris comme un égoïsme. Mais l’individualisme, ici, renvoie à l’idée de respecter tout individu en tant que personne moralement égale aux autres. Une telle analyse peut paraître surprenante… Entre sans-abri et professionnels, il existe une asymétrie. Les premiers se trouvent…
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