Publié le : Dernière Mise à jour : 08.07.2022Par : Pénélope Bacle
L’alcoolo-dépendance se retrouve en toile de fond d’un grand nombre de situations traitées par les travailleurs sociaux. Mais, faute de formation, de données et de dispositifs suffisants, les tabous perdurent encore aujourd’hui, malgré l’émergence grandissante d’initiatives d’aller-vers.
« La consommation d’alcool représente un enjeu de santé publique majeur en France, où elle est à l’origine de 49 000 décès par an », indique le ministère de la Santé sur son site officiel. Mais, au-delà de la question sanitaire, se cache une autre réalité beaucoup moins discutée : l’impact du mésusage de l’alcool dans l’accompagnement médico-social. Début 2022, la Haute Autorité de santé (HAS) diffusait une note de cadrage soulignant qu’« avec ou sans addiction, [l’alcool] génère des complications affectant toutes les dimensions de la personne (somatique, psychique, affective, sociale, économique) et de la société ». Malgré ce constat éloquent, les études sur le poids de la dépendance alcoolique manquent dans le secteur. « Les recherches récentes concernant les conduites addictives des personnes accompagnées et/ou accueillies en établissement social ou médico-social…
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