Recevoir la newsletter

Enfants ni coupables ni responsables

Article réservé aux abonnés

Un matin, le père de Fabien lui a annoncé qu’il n’irait pas en classe, car il allait partir en voyage avec ses parents. Cela fait quatre ans maintenant que le petit garçon a quitté la France pour la Syrie et qu’il s’appelle Farid. Trois mois qu’il croupit sous une tente trouée dans un camp immonde prévu pour 5 000 personnes et où s’entassent 75 000 individus. A travers ce récit, l’auteur raconte le cauchemar de cet enfant dont la famille s’est convertie à l’islam pour défendre Daesh : le père mort en martyr, la mère remariée de force à chaque fois qu’un de ses nouveaux époux est tué, l’école coranique, les combats, la peur, la faim… Fabien voudrait rentrer en France. Il en a assez de voir des bébés mourir tous les jours, des queues interminables pour obtenir de l’eau. Parfois, il voudrait que sa mère décède. Orphelin, il pourrait rentrer et retrouver ses copains, ses grands-parents, son instituteur. Le 28 avril dernier, la défenseure des droits, Claire Hédon, a une nouvelle fois demandé au gouvernement de rapatrier les 200 enfants de djihadistes français, retenus dans les camps syriens.Notes« Voyage au bout de l’enfance » – Rachid Benzine – Ed. Seuil, 13 €.
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Culture pro

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur