Publié le : Dernière Mise à jour : 08.04.2022Par : Sébastien Nicolas
Dans l’imaginaire collectif, la prison représente la peine de référence de l’arsenal répressif. Elle est aussi la plus coûteuse. C’est pourquoi, au-delà de tout débat autour des libertés, la promettre comme réponse unique à la demande de sécurité conditionne un effort important en termes de dépenses publiques. Il est pourtant possible de concilier privation de liberté et financement pour une prévention de la délinquance efficace. Le développement des alternatives à l’incarcération est une nécessité. Le placement extérieur ou la détention sous surveillance électronique permettent un suivi et un travail actif avec les individus, pourvu que l’on accepte la mise en place de dispositifs de contrôle supplémentaires. Je propose donc d’intégrer aux services de probation des agents chargés de vérifier les mesures de placement.Renforcer le cadre de la probation évite le recours à la prison et permet à celle-ci d’assurer la prise en charge des individus les plus dangereux dans des conditions bien meilleures qu’actuellement : moins de détenus, donc moins de promiscuité, de violences, et des taux de prise en charge supérieurs par tous les services de l’établissement.La prise en charge des personnes…
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