Publié le : Dernière Mise à jour : 08.04.2022Par : Charles Gardou
L’élection présidentielle est un moment d’espoir et, pourquoi pas, de rêve. De celle ou celui qui se verra confier un mandat pour agir au service du bien commun, j’attends avant tout qu’il s’engage, résolument, concrètement, contre l’injustice suprême que constitue une forme, pernicieuse et hélas persistante, d’ordonnancement social. Un ordonnancement qui conduit à faire varier la considération des vies selon les degrés d’une hiérarchie. Par-delà le credo humaniste de l’égalité des droits et du partage, il en va de la valeur attachée à toute vie et des fondements mêmes de notre société et de notre pacte républicain. Ainsi, je rêve que le (ou la) futur(e) Président(e) mène la seule guerre qui vaille : la guerre contre cette conception pyramidale des vies, qui n’a de légitimité, ni biologique, ni philosophique, ni politique, et contre tous les phénomènes de captation qui s’expriment, encore et toujours, jusque dans les recoins de notre société, par des comportements, des discours, des politiques et des institutions.On s’habitue pourtant trop volontiers à la banalité de ce mal que sont les expressions de domination et les iniquités chroniques. Il ne suffit pas de s’engager à s’engager,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques