Publié le : Dernière Mise à jour : 08.04.2022Par : Dafna Mouchenik
C’est l’histoire d’une vieille dame qui tombe et qui est transportée à l’hôpital. Fatiguée et dénutrie, elle peut malgré tout rentrer rapidement chez elle. L’assistante sociale monte le dossier d’APA (allocation personnalisée d’autonomie) en urgence et prévient un service d’aide à domicile. Pas de place en Ssiad (services de soins infirmiers à domicile) et aucune infirmière libérale disponible, l’auxiliaire de vie sera seule à venir soutenir cette dame isolée et fragile.Les plans d’aides des départements étant ce qu’ils sont, cette professionnelle passera une à deux fois dans la journée pour l’aider à se lever, se laver, réchauffer les plats livrés par la mairie, s’occuper du linge, faire un peu de courses, un brin de ménage, et puis l’aider à se remettre au lit en fin de journée. C’est peu une heure ou deux, trop peu. L’aide à domicile fera de son mieux sans pouvoir faire bien.La journée de l’auxiliaire de vie est rythmée par des « Mesdames, Messieurs, faites avec les moyens du bord », une journée hachée de nombreuses coupures, partie tôt de chez elle pour y rentrer tard, pour seulement quelques heures de travail réalisées. Bosser tellement pour tellement peu. Son service essaie de…
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