Publié le : Dernière Mise à jour : 25.03.2022Par : Sohad Wilmet
Une terre politique bleue, bastion de la droite, qui vire au bleu « marine ». Un mois après le début de la guerre en Ukraine, la Côte d’Azur est désormais parée de jaune. Le soutien au pays bombardé par la Russie s’affiche dans les rues, les élus bombent le torse pour marquer leur solidarité.Aujourd’hui, près de 40 % des ressortissants ukrainiens arrivant en France posent le pied dans les Alpes-Maritimes. Avec comme porte d’entrée, le péage de La Turbie, déjà emprunté par plus de 12 000 réfugiés. Il se trouve à une quinzaine de kilomètres de Menton, ville frontalière de l’Italie, également témoin d’une crise migratoire sans fin. C’est là qu’un premier guichet unique a vu le jour pour faciliter l’accès au sol français. Une passerelle vers la préfecture de Nice, au bord de l’implosion.Entre 300 et 800 personnes, les traits tirés, s’amassent en effet chaque jour devant le portail des locaux administratifs. Parmi elles, Irina, originaire d’Izioum, dans l’Est ukrainien. Après le chaos, l’angoisse et la fatigue, c’est un nouveau parcours du combattant qui se joue, administratif cette fois. Dans le tramway niçois, son regard fixe les arrêts sur le plan. Elle cherche « Préfecture » et comprend,…
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