Recevoir la newsletter

Une étiquette qui colle à la peau

Article réservé aux abonnés

Absents de l’action publique il y a peu, les aidants mineurs font désormais l’objet d’un intérêt croissant de la part des professionnels socio-éducatifs et médico-sociaux. Avec comme impératif de les repérer pour mieux cerner leurs besoins spécifiques. Une tâche d’autant moins aisée que les jeunes eux-mêmes n’ont pas toujours conscience de ce rôle d’aidant.
« J’ai commencé à aider mes parents, tous deux muets, à l’âge de 6 ans. C’était naturel pour moi de les accompagner à tous leurs rendez-vous extérieurs (CAF, impôts, banque, garagiste, rendez-vous médicaux…) et de faire office d’interprète. La charge mentale, la solitude, l’inquiétude, j’ai connu tout cela. Je pensais d’ailleurs être la seule à vivre avec ces responsabilités. Jusqu’à ce qu’à 37 ans, je comprenne que nous étions des millions dans cette situation », raconte Marina Al Rubaee, auteure de Il était une voix… L’histoire d’une petite fille dans un monde sans bruit(1). En France, on estime en effet à 11 millions le nombre de personnes qui viennent en aide de façon régulière et répétée à un proche fragilisé par la maladie, le handicap ou en perte d’autonomie. Parmi eux, plus de 700 000…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

L’événement

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur