« Pas un seul Ukrainien ne doit dormir dans la rue »
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Publié le : Par : Catherine Abou El KhairLecture : 4 min.
A Paris, un centre de premier accueil des réfugiés ukrainiens a été ouvert début mars. Le dispositif oriente vers des places d’hébergement en hôtel, spécialement débloquées par l’Etat pour se tenir à la hauteur du nombre d’arrivées.
Chignon blond roux enroulé sur la tête, une dame d’un certain âge vêtue d’un long manteau violet épluche une clémentine en regardant dans le vide. Face à elle, les enfants déchaussés jouent d’un air insouciant sur des tapis, au milieu des jouets. La guerre en Ukraine se crayonne déjà sur les feuilles de papier. Des dessins sont accrochés au mur : des arcs-en-ciel, mais aussi quelques drapeaux ukrainiens, et même un champ de bataille… Dans ce centre de premier accueil piloté par France terre d’asile et ouvert le 3 mars avec le soutien de l’Etat et de la Ville de Paris, plus de 3 000 personnes ont été reçues à la date du samedi 12 mars.Des places supplémentaires dans les hôtelsLes hommes ne pouvant plus, en principe, quitter l’Ukraine, ce sont les femmes, les enfants et les personnes âgées qui affluent, traînant leurs affaires dans des valises, des sacs, voire des chariots de courses. Ils patientent ici quelques heures,…
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