Publié le : Par : David ProchassonLecture : 6 min.
Très volontariste sur l’accueil des exilés ukrainiens, l’Etat inaugure de nouvelles relations avec les associations, amenées à s’engager notamment sur des dispositifs d’accompagnement des familles chez des particuliers. Avec l’espoir d’infléchir les politiques d’accueil et le regard sur les migrations.
« Nous étions jusqu’à présent un pays de transit. Nous allons devenir plutôt un pays de fixation », déclarait le 10 mars Joseph Zimet, tout juste nommé à la tête de la cellule de crise sur l’accueil des réfugiés ukrainiens. Jusque-là essentiellement contenue aux frontières de l’Ukraine, l’arrivée d’exilés vers la France s’est intensifiée ces derniers jours. Et, avec elles, la mobilisation des travailleurs sociaux. « Nos équipes sont à pied d’œuvre depuis le début du conflit, mais on a connu une montée en charge assez forte la semaine du 7 mars », confirme Florian Guyot, directeur d’Aurore.Sur le terrain, les salariés s’activent à la recherche de solutions. Deux gymnases ont été ouverts pour accueillir les personnes en transit : l’un, à la gare de Lyon, sert d’accueil de jour ; l’autre, à la gare de l’Est, reçoit jour et nuit, avec près de 80 lits.…
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