Aux États-Unis, le travail social au chevet de la police
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Publié le : Par : Etienne CassagneLecture : 2 min.
Débordés par les urgences familiales ou l’explosion des personnes atteintes de troubles mentaux, certains services de police sortent du tout-répressif et renouent timidement avec des pistes alternatives.
C’est une goutte d’eau dans l’océan du tout-répressif aux états-Unis. Pour le département de police du State College de Pennsylvanie, il s’agit cependant d’un véritable événement. Grâce à une subvention de 150 000 dollars adoptée en septembre 2021 par la Commission de l’Etat sur le crime et la délinquance et tout juste allouée, un travailleur social verra son salaire et ses prestations de santé couverts pendant deux ans, s’il s’engage à titre de renfort d’une police débordée par des urgences qui ne relèvent pas de ses compétences.Le gouvernement local a plaidé en faveur de l’initiative pour faire face à l’explosion des cas de violences conjugales liées aux différents confinements, des problèmes liés aux troubles mentaux, à l’itinérance et à la toxicomanie, avec également comme objectif de réduire le taux d’entrée ou de retour des individus dans le système judiciaire. « Nous sommes vraiment ravis que ce programme se concrétise, et impatients…
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