L’ONU en guerre contre les « thérapies de conversion »
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Publié le : Par : Étienne CassagneLecture : 2 min.
Des lois criminalisant l’homosexualité restent en vigueur dans 69 États dans le monde, rappellent les Nations unies. Un contexte qui favorise l’exposition d’un tiers de la population mondiale à de pseudo « thérapies de conversion ».
« Les législations progressent mais le défi demeure colossal », constate Victor Madriga-Borloz, expert indépendant des Nations unies sur la protection contre la violence et la discrimination fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre. A l’échelle de la planète, en effet, 69 États maintiennent des lois qui sanctionnent les relations homosexuelles entre adultes consentants. Ce qui signifie que deux milliards de personnes vivent dans des contextes de discrimination, soit un tiers de la population mondiale. « Or, cette criminalisation a notamment des conséquences mesurables en termes de santé publique et d’accès à l’éducation », noteVictor Madriga-Borloz.Ce juriste originaire du Costa Rica, chercheur invité à l’université d’Harvard, est le deuxième expert à occuper le poste créé en 2016 par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Il a pris ses fonctions en janvier 2018 et ambitionne de débarrasser le…
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