Publié le : Dernière Mise à jour : 09.12.2021Par : Louis WitterLecture : 2 min.
Le vent froid de décembre est tombé sur Calais et Grande-Synthe. Les températures négatives glacent parfois les petits matins. Sur les campements, bénévoles et personnes exilées s’enveloppent d’épais manteaux et bonnets. Mais cet hiver, comme le précédent, aux rigueurs météorologiques s’ajoutent les conséquences de la pandémie. Ces jours-ci, lors des distributions de nourriture ou d’eau, les masques fleurissent à nouveau, après avoir été un peu délaissés cet été lorsqu’on croyait évitable une cinquième vague, quand on pensait que le vaccin porterait le coup de grâce à ce virus omniprésent dans le monde.Mais non : l’épidémie poursuit sa course et prive les associations de leurs forces vives. En quelques jours seulement, une dizaine de bénévoles ont dû se retirer du terrain et s’isoler dans leurs appartements. Un confinement forcé qui diminue drastiquement le nombre de bras, déjà peu nombreux sur le terrain à l’entrée de l’hiver. De leur côté, les volontaires continuant de travailler sur les lieux de vie multiplient les tests, dans l’espoir d’être négatifs. Au téléphone, dans la file d’attente d’un laboratoire d’analyses, une coordinatrice d’Utopia 56 le dit en riant : « C’est mon dixième…
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