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« La parentalité n’a rien du management »

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Les discours sur la petite enfance, et particulièrement sur la « parentalité positive », font fi des contextes familiaux, sociaux, culturels et économiques dans lesquels les enfants grandissent. Selon le pédopsychiatre, des lieux ressources pour les parents démunis font cruellement défaut.
L’existence des PMI semble menacée aujourd’hui. Cela vous inquiète-t-il ?La déresponsabilisation des politiques autour des questions de petite enfance est dramatique. Le programme des « 1 000 jours », mis en place par Adrien Taquet, va apprendre aux parents à mieux connaître le développement de leurs enfants. Tant mieux, mais les approches sociales de la parentalité – c’est-à-dire les conditions de vie, le genre, le travail domestique – ne sont pas prises en compte, alors qu’elles sont essentielles dans le « devenir parent ». Pourquoi ce sont toujours les femmes qui emmènent les enfants chez le médecin, qui prennent les jours pour enfant malade, etc. ? Les politiques se défaussent de cette responsabilité sociétale, économique et financière. Ils évacuent le collectif et individualisent l’expertise personnelle. Mais certains parents n’y arrivent pas toujours…
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