Recevoir la newsletter

« Disparitions »

Article réservé aux abonnés

Ce premier matin de novembre ressemble à ceux des trois ans qui l’ont précédé. Comme à leur habitude, aux alentours de 9 heures et alors qu’une pluie battante tombe sur Calais, les gendarmes viennent procéder aux expulsions. Comme à leur habitude, ils ressortent les pieds boueux. Dans la benne qui les suit, des bâches, des tentes et, à l’intérieur, les effets personnels des migrants qui survivaient dans ce campement il y a quelques minutes encore.En 2018, des associations se sont insurgées contre ces pratiques de confiscations des biens personnels, qui amènent chaque jour des dizaines de personnes à voir leurs tentes et leurs affaires emmenées par les autorités, puis détruites.Depuis, l’Etat a mis en place le protocole « Ressourcerie », une marche à suivre pour les policiers et les associations selon laquelle les forces de l’ordre doivent laisser aux expulsés le temps de ramasser leurs affaires et centraliser tous les effets saisis, dans le but de les restituer. En théorie. Car en pratique, la procédure n’a jamais été appliquée.Courant octobre, trois ans après la mise en place de ce protocole, une campagne d’affichage de La Cabane juridique, Human Rights Observers et Utopia 56 a donc…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Une saison en migrations

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur