Recevoir la newsletter

Maintenir les liens

Article réservé aux abonnés

À l’échelle d’une vie, à condition qu’ils soient heureux, les liens fraternels sont les plus durables dans le temps. Mais alors que le maintien des relations entre frères et sœurs placés est acté dans la loi du 30 décembre 1996, puis réitéré dans celle de 2016, ce droit n’est toujours pas effectif. Pour preuve, un amendement, voté par les députés le 7 juillet dernier dans le cadre du projet de loi relatif à la protection de l’enfance pose à nouveau le principe du regroupement des fratries dans un même lieu d’accueil. « Une avancée » selon les parlementaires, mais trop souvent négligée jusque-là. D’abord parce que, à l’image de l’évolution de la société, l’aide sociale à l’enfance (ASE) a privilégié les liens verticaux, parents-enfants, avant de s’intéresser aux liens horizontaux, en particulier fraternels. Ensuite, les professionnels ont craint que les fratries ne reproduisent entre elles les violences ou les relations incestueuses subies dans le cercle familial. Elles existent mais pas autant que redoutées. « Il faut se donner les moyens d’évaluer les situations avant de préjuger que cela se passera mal », pointe Daniel Marcelli, professeur émérite de psychiatrie de l’enfant et de…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

L’événement

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur