Sénégal : les vies déjà brisées du réchauffement climatique
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 05.11.2021Par : Étienne Cassagne
Sénégal : les vies déjà brisées du réchauffement climatique
Crédit photo Étienne Cassagne
La montée des eaux ravage les côtes de la presqu’île du Cap-Vert et chasse inexorablement les communautés de pêcheurs. Sur place, les associations s’inquiètent.
Les puissantes vagues de l’Atlantique se fracassent sur un imposant mur de pierre long de plusieurs centaines de mètres, digue provisoire face à une catastrophe déjà réalité. Tandis que les dirigeants politiques du monde entier, réunis à Glasgow pour la Cop26, vont une fois de plus s’engager à agir à l’horizon de quelques décennies pour limiter l’impact du réchauffement climatique, la communauté de pêcheurs lébous – habitants historiques de la presqu’île du Cap-Vert – n’a que faire de ces vœux pieux. La montée des eaux a rongé plus d’un kilomètre de plage, et le mur de roches noires protège ici, au centre de Rufisque, à 25 km de Dakar, un terrain de football, une mosquée qui jouxte un cimetière et des centaines d’habitations. Ce lundi 1er novembre, les associations qui luttent pour la préservation de l’environnement et les droits des habitants de la côte se sont réunies dans la grande salle de la mairie située en plein cœur de cette ville pauvre de plus de 500 000 âmes. Autour de l’immense…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques