Bien que requérant avant tout un important investissement personnel, les parcours de validation des acquis de l’expérience (VAE) impliquent, pour aboutir à l’obtention d’un diplôme, que les professionnels soient soutenus. Par des spécialistes autant que par leurs employeurs.
« Sur le marché du travail, j’ai bien vu que pour décrocher un poste de chef de service éducatif, le diplôme était désormais exigé, je n’avais pas le choix. » Après pourtant avoir exercé ce métier pendant neuf ans chez un précédent employeur, Emilie Lachaume, aujourd’hui âgée de 45 ans, a choisi pendant le premier confinement, alors qu’elle était à la recherche d’un emploi, de se lancer dans un parcours de validation des acquis de l’expérience (VAE) pour décrocher son Caferuis (certificat d’aptitude aux fonctions d’encadrement et de responsable d’unité d’intervention sociale). « C’était intense. J’ai mis deux mois et demi à mener à bien ce projet. Je travaillais dessus 8 ou 9 heures par jour. Cela m’a amenée à établir le bilan complet de mes neuf ans d’exercice en tant que chef de service », résume celle qui n’avait auparavant en poche que son diplôme d’éducatrice spécialisée.…
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