Le 14 avril dernier, la justice a reconnu que le discernement du meurtrier de Sarah Halimi, âgée de 65 ans, était aboli au moment de son acte. La décision a relancé le débat sur la responsabilité pénale des criminels atteints de troubles psychiatriques sévères. Fous ou assassins ? La question divise les experts, les familles de victimes, qui multiplient les recours, et l’opinion publique. Selon Olivier Pighetti, réalisateur du passionnant documentaire Folie meurtrière, elle serait posée une fois par jour dans les tribunaux français. Pour illustrer ce sujet aussi « complexe que le cerveau humain », il a choisi de relater trois affaires. Celle de Chantal, majeure protégée et schizophrène, ayant tué en 2017 son conjoint, également majeur protégé, à coups de couteau. Une voix lui aurait ordonné ce geste. Selon son tuteur, elle ne prenait plus son traitement et était en crise. Mais les expertises sont contradictoires. Jordan, lui, est diplômé d’un master en environnement quand il rencontre Léa, avec qui il va vivre deux ans avant de tenter de la tuer. La jeune femme s’en sortira, mais Jordan est placé sous contrôle judiciaire et condamné à suivre un traitement antipsychotique. Défaillance…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques