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L’économie du vivant

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« Quel monde léguons-nous à nos enfants ? Comment aider les plus vulnérables d’entre eux à prendre leur place dans un monde désenchanté ? », interroge la psychanalyste Danièle Epstein. Vaste question, en une période qui conjugue crise sanitaire, économique et écologique. L’auteure le rappelle, le marché ordonne la croissance, quitte à sacrifier la nature et à broyer des vies humaines. Dans les coulisses de cette « hypermodernité », des migrants ne trouvent pas de refuge, des demandeurs d’emploi sont culpabilisés, les réseaux sociaux font la pluie et le beau temps, les poumons de la terre sont détruits, l’enfant se doit d’être parfait, la parentalité a pris la place de la famille nucléaire, le prêt à consommer domine. La défiance et le ressentiment à l’égard des autorités publiques augmentent. « Entre détricotage social et démaillage psychique, les jeunes de la marge (…) nous renvoient en actes les violences d’une société où ils ont échoué à prendre place », écrit la psychanalyste. Comme un miroir de leur profond mal-être. Et du nôtre, une fois le livre refermé.Notes« Les enfants naufragés du néolibéralisme » – Danièle Epstein – Ed. érès, 16,50 €.
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