Invisibilisé pendant longtemps, l’autisme est aujourd’hui très présent sur la scène publique. Pour Brigitte Chamak, chercheur à l'INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), le schisme quant à la prise en charge ne se situe pas entre comportementalisme et psychanalyse, mais bien entre secteur public et secteur privé. Le risque ? Que disparaissent des radars les personnes les plus sévèrement atteintes.
Depuis quand l’autisme est-il à ce point devenu un sujet inflammable ?
Les controverses datent des années 1980, au moment où la définition américaine de l’autisme a élargi les critères diagnostiques, en introduisant une nouvelle sous-catégorie en 1987 : les troubles envahissants du développement non spécifiés (TED-NOS). Les troubles autistiques, caractérisés par une inaptitude à établir des relations normales, un évitement du regard, des stéréotypies…, ont été…
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