Le travail social et médico-social n’échappe pas à l’empire des chiffres. Le remplissage de multiples tableaux de bord, dont certains chaque semaine, envahit le quotidien de Matthieu Verrière, directeur du pôle « prévention-insertion-asile » de l’Asea 49, dans le Maine-et-Loire. « On vient de m’envoyer un tableau à compléter à propos des réfugiés. Le fichier compte au moins 50 colonnes d’informations à transmettre, avec des données qui ne nous avaient jamais été demandées auparavant », témoigne-t-il. Pire : c’est une activité répétitive. « Je peux avoir à remplir trois tableaux de bord différents destinés aux divers financeurs alors qu’il s’agit d’une seule activité. Plusieurs services vont nous demander les mêmes éléments, mais pou
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