Publié le : Dernière Mise à jour : 15.04.2021Par : P. B.Lecture : 3 min.
De nombreux obstacles jalonnent encore le parcours d’accompagnement des mineurs en situation de prostitution malgré les prémices d’une prise de conscience, en marge de la loi de 2016.
« Ce sont des jeunes avec des problématiques abandonniques, des troubles de l’attachement très importants », racontent Marie-Laure Salignat et Florence Sarribeyioglou, cheffes des services « éducatif » et « psychologie » à la maison d’enfants à caractère social Peps (Parcours éducatif et psycho-social) de Marseille. Leur foyer, piloté par l’Association pour la réadaptation sociale (ARS 13), accueille et accompagne au quotidien des jeunes présentant des « conduites à risques et prostitutionnelles ». « Mais ce n’est jamais une voie d’entrée », insistent les professionnelles, qui considèrent la prostitution comme un symptôme, au même titre que « la scarification, les fugues ou les troubles du comportement alimentaire ».Un accueil inconditionnel parfois complexe à gérer : « Comme nous avons autant de psychologues que d’éducateurs, on oriente souvent vers nous des jeunes filles qui ne rentrent pas dans les cases, très abîmées, déjà en fin de parcours à 14 ans. Et il…
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