Publié le : Par : Étienne CassagneLecture : 2 min.
Fragiligés par la crise sanitaire et épuisés par l’indifférence des pouvoirs publics à leur égard, les sans-domicile fixe et les mal-logés de Barcelone s’organisent pour défendre leurs droits. Une première à l’échelle du pays.
« Nous sommes les oubliés de tous et aujourd’hui, nous avons décidé de nous relever », proclamaient les promoteurs du premier syndicat constitué en défense des sans-abri, à l’occasion d’une conférence de presse organisée devant la mairie de Barcelone, le 18 mars dernier. En 2020, 18 sans-domicile fixe (SDF) ont trouvé la mort dans les rues de la capitale catalane, et les conditions de vie de ces invisibles n’ont cessé de se dégrader à cause de la pandémie de Covid-19.Une centaine d’entre eux ont donc décidé de s’organiser en syndicat. Une première à l’échelle nationale. « En aucun cas nous ne pouvons tolérer que les institutions nous laissent mourir de froid. Cela nous conduit à pointer du doigt les coupables, à dénoncer le manque de moyens de la mairie et à exiger des solutions réelles et définitives. Aujourd’hui, les ressources qui nous sont données sont insuffisantes. Nous sommes, au mieux, entassés comme des animaux…
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