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L’exécutif passe en force

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Mardi 16 février. Cette date restera marquée par l’adoption définitive de la réforme de la justice des mineurs. Une réforme votée au forceps et dans la précipitation, les oppositions dénonçant une méthode peu respectueuse des parlementaires et une « insuffisante concertation » avec les professionnels. Sur le fond, elle vise à réformer l’ordonnance du 2 février 1945. Un texte fondateur, porté à l’époque par le général de Gaulle, jugé désormais incohérent par l’exécutif (page 8). Si les professionnels de la justice des mineurs n’étaient pas opposés, sur le principe, à une refonte plus adaptée à l’époque, la méthode les inquiète particulièrement. Car le bouleversement de leurs pratiques risque, à leurs yeux, de les transformer en agents répressifs au détriment de leurs missions premières, tournées vers l’éducation de ces jeunes délinquants. Le ministre de la Justice, Eric Dupont-Moretti, a beau marteler que cette réforme « renforce la primauté de l’éducatif », il peine à convaincre. Le Syndicat de la magistrature, la défenseure des droits, mais aussi l’écrasante majorité des professionnels de terrain s’alarment tant de sa philosophie que de sa mise en œuvre. Selon eux, la réforme ne permet…
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