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Le bénévolat, une pratique sous la contrainte de genre et de classe

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Indéniable vecteur de socialisation et de valorisation, le bénévolat est aussi facteur de domination sur des personnes qui le pratiquent. A l’image des femmes précaires des quartiers prioritaires de la ville. Contraint, cet engagement par défaut et faute d’emploi devient du travail gratuit et un facteur de discrimination entre les « bons » et les « mauvais » pauvres.
« J’ai mené une recherche dans le cadre d’un master de sociologie. A l’origine, j’avais pour projet de traiter des rapports de domination et des mécanismes de reproduction à l’œuvre dans les parcours de vie des femmes qui les ont conduites à la situation de vulnérabilité et de précarité dans laquelle elles se trouvent aujourd’hui : sans qualification ni formation, sans emploi, à la tête d’une famille monoparentale et vivant dans un quartier populaire. Il s’est rapidement avéré que toutes les femmes que j’ai alors rencontrées avaient une pratique bénévole dans une association implantée dans leur quartier d’habitation.Elles y puisent des bienfaits. Elles racontent en avoir reçu une valorisation et du lien social. Au démarrage de leur pratique, leurs motivations sont diverses : Isabelle…
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