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“Le développement personnel redore le narcissisme des puissants”

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Dans son dernier livre sur le développement personnel, Julia de Funès fustige les recettes magiques de ces coachs de vie, à la pensée plus simpliste que réellement positive. Elle y voit le symptôme d’un individualisme triomphant, qui tend à culpabiliser les plus fragiles.
Vous expliquez combien « réussir sa vie » a eu différentes significations au fil des siècles. Qu’en est-il aujourd’hui ?On est passé d’une hétéronomie, où l’individu conduit sa vie selon une autorité supérieure à l’homme, à une immanence, où il doit alors trouver lui-même le sens de sa vie. Dans l’Antiquité, réussir sa vie consistait ainsi à trouver sa place, son utilité, sa fonction au sein de la cité et de l’univers. Avec l’avènement des religions, réussir sa vie signifiait être aligné avec les commandements divins. Du temps aristocratique, les déterminismes régissaient la vie de l’individu : les bourgeois d’un côté, les prolétaires de l’autre. La vie d’une personne dépendait des circonstances sociales plus que d’elle-même. Après la Seconde Guerre mondiale, cette hétéronomie s’est estompée. Les politiques ont perdu de leur prestige, on le voit avec les « gilets jaunes » aujourd’hui.…
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