Publié le : Dernière Mise à jour : 15.10.2020Par : Sophie Massieu
Il est présumé « partagé », « regroupé », « intergénérationnel », voire, suprême épithète, « inclusif ». Mais, quel que soit le qualificatif, le principe de ces logements que les pays nordiques nous ont inspirés reste le même : rassembler sous un même toit des personnes qui choisissent, en raison d’une vulnérabilité liée à l’âge, à un handicap, à une situation de précarité, de cohabiter.Les publics et les formes de cette coexistence varient (page 10), mais l’on retrouve la juxtaposition d’appartements privatifs et d’espaces communautaires où se partagent repas, activités, etc. Et les professionnels et gestionnaires de structures semblent s’accorder sur les avantages de tels dispositifs.Ceux-ci permettent, disent-ils, de rompre l’isolement, en particulier celui des personnes âgées, et offrent des possibilités de lutter contre le mal-logement de résidents démunis. Ils assurent l’acquisition ou le maintien de l’autonomie. Ils créent de la mixité en leur sein et dans les villes où ils s’implantent.Ils s’inscrivent aussi dans l’air du temps, qui entend promouvoir à la fois l’approche dite « domiciliaire » et l’inclusion. Au point que les pouvoirs publics commandent des rapports pour les…
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