La reprise de l’épidémie ne prend pas au dépourvu les ESMS (établissements sociaux et médico-sociaux). D’abord, parce qu’ils avaient anticipé cette éventualité. Mais aussi parce qu’ils se sentent mieux armés qu’au printemps dernier pour affronter ses conséquences. Comme s’ils avaient eu droit à une répétition générale. Ainsi, Ehpad, lieux d’hébergement de personnes défavorisées ou migrantes, structures d’accueil de personnes handicapées, tous sont déjà en ordre de bataille pour vivre dans la durée avec le Covid-19. Ces lieux savent qu’ils devront s’adapter en permanence aux conditions sanitaires mouvantes, font déjà preuve de créativité pour réorganiser leur offre, leurs personnels, leurs modes d’accompagnement. Bref, leur créativité a peu de risques de se voir prise en défaut.Plusieurs d’entre eux semblent avoir mis au cœur de leur processus de décision les questions éthiques de l’articulation entre liberté individuelle et sécurité collective. C’est particulièrement vrai en Ehpad (page 10). D’autres travaillent sur des accompagnements – par exemple de personnes handicapées mentales – plus individuels que collectifs. En matière d’hébergement d’urgence, le placement en logement individuel…
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