Publié le : Par : Laetitia MullerLecture : 22 min.
Depuis la réforme de 2018, les EICCF s’appellent Evars. L’emploi de ce nouvel acronyme n’est pas forcément synonyme de changement. Les tâches dévolues à ces « espaces vie affective, relationnelle et sexuelle » sont, certes, à présent clairement définies, mais il reste néanmoins des zones d’ombre quant à l’effectivité du nouveau système de financement et à la reconnaissance du métier de conseiller conjugal et familial.
Qui connaît les EICCF ? « Trop peu de monde », nous indiquait l’Igas, dans son rapport en juin 2011(1), et il a pourtant fallu attendre 2018 pour avoir une action gouvernementale d’envergure. L’inspection dénonce « un défaut de lisibilité et de visibilité », alors que ces établissements abordent des sujets majeurs comme l’IVG. Conscientes de ce paradoxe, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, et Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, décident de réformer les EICCF en 2018. Elles étoffent leurs missions dans le but de rapprocher leur fonctionnement de celui des autres établissements sociaux(2). A l’heure où le texte relatif au métier…
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