« Les acteurs de l’éducation populaire ont aussi leur part de responsabilité devant les difficultés qu’ils rencontrent. La question de la gouvernance des organisations doit être interrogée. Les difficultés de renouvellement, d’accès aux responsabilités notamment pour les jeunes, le manque de parité sont autant d’indicateurs alarmants. Ils peuvent entraîner une forme de sclérose de la gouvernance de certaines structures et alimenter une sorte d’institutionnalisation préjudiciable à la mise en œuvre d’un projet d’éducation populaire », considère Jean-Karl Deschamps (Groupe des associations). Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) souligne la nécessité de voir « comment un engagement de courte durée, très orienté terrain, peut être compatible avec une prise de responsabilités de plus long terme ». La proposition 20 de l’avis du Cese préconise d’inciter les structures de l’éducation populaire à limiter pour leurs dirigeantes et dirigeants à trois le nombre de mandats consécutifs ou à neuf ans, à favoriser l’accès des jeunes et à garantir la parité dans leurs instances statutaires. Dans ce cadre, il propose de renforcer le contenu de la charte d’engagements réciproques…
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